Exposition

Infitah

Rencontre avec les artisans exposants suivie du vernissage jeudi 12 septembre à 18h30 

Cette exposition invite cinq résidents du programme*- sélectionnés pour leur motivation et le potentiel de leur savoir-faire. Durant trois mois ils ont pu s’ouvrir et explorer de nouvelles pistes créatives, utilisant pour leurs œuvres des matières naturelles issues du vivant comme le bois, l’os, les métaux ou encore la fibre de coton. Ils ont su démontrer la vivacité et la richesse des métiers d’art marocains d’aujourd’hui et de demain.

*Le programme, soutenu et financé par l’Institut français du Maroc vise une montée en compétence créative en permettant aux artisans sélectionnés d’enrichir leur univers personnel et d’être force de proposition pour une montée en gamme du secteur. 

Une cohorte composée de profils variés : mâalems expérimentés, néo-artisan et jeune entrepreneure, qui démontre la vivacité et la richesse des métiers d’art marocains. 

De la résidence d’inspiration à Paris jusqu’aux coulisses de fabrication des pièces, venez découvrir leurs univers et réalisations dans une exposition vibrante et vivante ! 

Les résidents en quelques mots :

Entrepreneuse créative casablancaise, elle conjugue sa passion pour la bijouterie à son parcours universitaire en marketing et management. Formée en candidat libre à l’Académie des Arts Traditionnels, elle décroche le premier prix de l’émission Sanaat Bladi en janvier 2024. Ses créations poétiques se caractérisent par l’utilisation de l’argent, de l’or, des pierres semi-précieuses ou d’éléments plus personnels faisant écho à la personnalité de ses clients. 

Natif de Zagora, il a appris le métier avec son père. Maâlem, spécialisé dans l’art ancestral de la gravure et la sculpture sur bois de tamaris avec l’incrustation de cuivre, d’argent et d’os. Avec sa coopérative Amzrou, Mohamed perpétue ce savoirfaire d’excellence en transmettant ses secrets aux plus jeunes. 

Maâlem marqueteur et sculpteur sur bois à Essaouira, il exerce sa passion depuis plus de 30 ans. Il est maitre dans l’art raffiné de la marqueterie de thuya, un savoir-faire identifié en voie de disparition. L’excellence technique et la créativité de ses œuvres lui ont permis de recevoir plusieurs prix nationaux.

Jeune brodeuse originaire de Moulay Bouselham, elle intègre l’École de Broderie de Salé en 2019. Elle y apprend les techniques traditionnelles marocaines avec rigueur et passion. Après un stage au sein de la Maison Fadila El Gadi et divers projets artistiques tel que « Map My City », Khadija se lance dans l’entreprenariat avec ses propres créations. 

Il est un des derniers maâlems damasquineurs à Meknès. Un savoir-faire identifié en voie de disparition qui consiste à enchâsser des fils d’argent sur une surface métallique. Ses créations raffinées et à l’excellence technique reconnue lui ont valu de nombreux prix nationaux et à l’étranger. Formé auprès de son père et soucieux de transmettre son savoir à la jeune génération, Hicham forme régulièrement de nouveaux apprentis. 

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