Art

Je viens de l'Oriental

L’Institut français d’Oujda, en partenariat avec l’Agence de l’Oriental, s’associe avec KA SS IT A pour créer et lancer sur les réseaux sociaux un projet culturel intitulé « JE VIENS DE L’ORIENTAL ».

Cette collaboration ambitieuse, présente un ensemble de scènes et d’images qui ont marqué l’histoire de la région de l’Oriental, à travers une série de portraits, de documentaires et d’illustrations graphiques mettant en valeur des personnalités, des produits, des lieux et des histoires célèbres de la région.

Le projet se distingue par son design graphique portant la signature de l’artiste-peintre Youness Miloudi, par son format destiné aux utilisateurs des réseaux sociaux, par son authenticité documentaire et par sa continuité dans le temps à travers des rendez-vous réguliers tout au long de l’année 2021.

« JE VIENS DE L’ORIENTAL » a pour ambition de faire découvrir davantage la richesse du patrimoine culturel en illustrant la mémoire de la région et en créant un contenu numérique unique qui valorise l’Oriental.

Oujda, fleur d’Orient, ville millénaire.
Connaissez-vous son histoire ?

Saviez-vous que la ville d’Oujda a été fondée en 994 par Ziri Ibn Attia ?

Oujda est la capitale de la région de l’Oriental du Maroc, c’est une ville frontalière dont la population est proche de 500.000 habitants.

Elle se situe à 7km du centre frontalier « Zouj bghal » et à 60km de la mer Méditerranée.

La première gare ferroviaire marocaine a vu le jour à Oujda en 1910.

« Omar Ibn Abdelaziz » le premier lycée du Maroc a été fondé à Oujda en 1915.

Cette même année, a été ouverte la première école des beaux-arts du Maroc à Oujda.

On la surnomme « la ville millénaire » car elle a plus de 1000 ans.

Elle est connue par ses monuments historiques et son riche patrimoine culturel

On la surnomme aussi la capitale des mosquées car elle détient la première place mondiale en nombre de mosquées par rapport aux habitants.

Oujda se distingue par la coexistence religieuse entre les juifs et les musulmans, c’est pour cela qu’on n’y trouve pas de quartier Mellah.

Oujda a donné vie à beaucoup de personnalités et d’artistes dans de différents domaines.

Et vous, que saviez-vous sur Oujda ?

Cette illustration met en avant 4 femmes en tenue de « Haïk », un vêtement marocain traditionnel que les femmes portent par-dessus leurs habits de tous les jours. Aujourd’hui encore, plusieurs femmes de différentes régions de l’Oriental le portent, en particulier à la ville de Figuig. Le Haïk est l’emblème culturel de la région de l’Oriental et le symbole de la beauté féminine dont se distingue les femmes de cette région.

Cheikh Mohamed Salah Chaâbane (1911 – 1973)
L’un des pionniers de la musique andalouse au Maroc et à Oujda plus particulièrement.
Il a fortement contribué au rayonnement national et international de la musique andalouse et à la transmission de cet art en passant le flambeau à la troisième génération.
Il a également développé le style Oujdi de la musique gharnatie qui se base sur la poésie.
Cheikh Salah est considéré comme l’une des personnalités marquantes dans l’histoire de la culture de la région de l’Oriental.

Zoulikha Nasri, née à Oujda en 1945.

La première femme marocaine ayant intégré le cabinet royal en tant que Conseillère du Roi Mohammed VI.

Zoulikha a d’abord vécu à Oujda jusqu’au baccalauréat avant de rejoindre l’Université Mohammed V de Rabat, elle en sort diplômée en option finances et économie. Elle poursuit ses études en France, afin de préparer son doctorat d’État en droit privé à l’Université Jean Moulin de Lyon.

En 1994, Zoulikha est nommée à la tête de l’Association Internationale des Droits de l’Assurance.

En 1997, elle rejoint le gouvernement en tant que Secrétaire d’État auprès du ministre des affaires sociales.

Elle rejoint le cabinet royal en avril 1998 avant d’être nommée Conseillère du Roi Mohammed VI en mars 2000.

Elle a mené à bien plusieurs missions, notamment en participant à la conception de la nouvelle Moudawana de la femme.

Zoulikha rend l’âme à Rabat le 16 décembre 2015.

Connaissez-vous le patrimoine musical de l’Oriental ? 🕺🎻

Savez-vous que l’Oriental dispose d’une grande variété de musiques et de danses traditionnelles ?

« L’machikha », se distingue par ses instruments à cordes et ses poèmes.

« El Aârfa » utilise des instruments comme le tambourin et le zamer.

« Haidous » ou « Ssef », une danse de deux rangées de femmes habillées en tenues traditionnelles.

D’autres danses présentes aussi comme : Alaoui, N’hari, El Mahrez, Reggada, Mankouchi …

Sans oublier le Raï et le Gharnati, très présents à Oujda.

Cette richesse se transmet de générations en générations.

Et vous ? que savez-vous de l’Oriental musical ?

L’illustration des Chioukh « el aarfa » à côté du rempart de la porte historique Bab Sidi Abdelwahab à Oujda.
« El aarfa » est une musique traditionnelle basée sur des instruments comme le zamer et le tambourin (bendir)

Figuig, la ville des sept palais, découvrez-les dans cette capsule !

Sais-tu que les 7 qsour (palais) sont les premières constructions de la ville de Figuig ?

Les qsour sont des groupements résidentiels dont la construction est traditionnelle à base de pierres et d’argile couleur de terre locale.

Les maisons gardent soigneusement les portes en bois de palmier et sont entourées de tours de contrôle.

Le terme « qsar » ou « aghrem » en amazigh est utilisé pour désigner ces groupements résidentiels solidaires socialement et économiquement.

Les noms des 7 qsour sont :

El Maïz, Loudaghir, Oulad Slimane, Hammam Foukani, Hammam Tahtani, Laâbidat, et le plus grand est le palais Zenaga.

Les 7 qsour ont un grand besoin d’eau qui provient de la source et dont la distribution est gérée de façon égalitaire par un système qui s’appelle « Fegara »

Et vous, que savez-vous sur les qsour de Figuig ?

Mohamed Abed El Jabri, né en 1935 à Figuig, Zenaga, est un penseur et philosophe marocain.
Il a obtenu le diplôme des études supérieures en philosophie en 1967 puis un doctorat d’État en philosophie en 1970 de la faculté de lettres de Rabat. Il fut professeur de philosophie et de la pensée arabo-islamique à la même faculté.
Il a publié 30 livres sur les enjeux de la pensée contemporaine. « Critique de la raison arabe » est l’une de ses principales publications, elle a été traduite en plusieurs langues et a connu un grand intérêt.
Mohamed Abed El Jabri était un membre du conseil d’administration de la Fondation arabe démocratique. Il a gagné plusieurs distinctions et récompenses prestigieuses dont le prix Ibn Rushd pour la liberté de pensée en 2008 à Berlin. Il a été honoré par l’UNESCO pour être l’un des plus grands spécialistes d’Ibnou Rochd. (Averroès).
Et vous ? que savez-vous de Mohamed Abed El Jabri ?

Autrefois, les enfants partageaient leur quotidien entre école, jeux et escapades dans les vastes contrées de l’Oriental.

Les jeux collectifs constituaient des moments de joie où les enfants s’adonnaient à leurs passions.

Parmi ces jeux, il y a le football bien évidement, les jeux de billes, la marelle, les osselets ou le cercousse (cerceau) : course avec une jante nue de bicyclette ou de mobylette ou un cercle métallique récupéré de pneu de véhicule poussés par un bâton.

Et vous ? quels sont les jeux qui ont marqué votre enfance ? ⚽️🤸

Que savez vous du jumelage d’Oujda et Lille ? 🤔

Saviez vous que Oujda et Lille ont été jumelées en 2005 dans le but de renforcer les liens culturels et économiques entre les deux villes ?

La ville de Lille abrite la plus grande diaspora marocaine en France, venant de l’Oriental.

Un nombre important de cadres marocains sont diplômés de ses écoles supérieures et de ses universités.

Dans les deux villes, on trouve une place publique qui porte le nom de sa ville jumelle.

En 2013, une grande manifestation a eu lieu à Oujda sous le haut patronage Royal, pour célébrer le jumelage historique entre les deux villes, en présence de la maire de Lille.

Ce jumelage a contribué au rayonnement de la ville d’Oujda et a attiré de nombreux projets majeurs, notamment celui de l’ écocitoyenneté pour promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables.

Et vous, que savez-vous des relations entre les deux villes ?

Fatéma Hal, née le 5 février 1952 à Oujda, est l’une des cuisinières marocaines les plus célèbres au monde, connue pour la femme qui n’abandonne jamais.

Elle a fait ses études secondaires au lycée Pasteur à Oujda avant de partir en France en 1970. Elle a obtenu une licence en littérature arabe de l’Université Paris VIII
et un doctorat en anthropologie en 1979 de l’École pratique des hautes études.

Pour gagner sa vie, elle enchaîne les petits boulots, notamment, en cuisinant et vendant des plats, élaborés selon des recettes familiales.

Elle se bat également pour la cause féminine, travaille dans de nombreuses associations en France et occupe divers postes avant d’être nommée conseillère technique au ministère des Droits de la femme en 1981.

En 1984, elle se lance dans un projet personnel et ouvre son propre restaurant « Al Mansouria », spécialisé dans la gastronomie marocaine. Le restaurant est aujourd’hui une référence en France et a été visité par de nombreuses personnalités politiques et culturelles dans le monde.

Elle a publié plusieurs articles sur la cuisine marocaine et en 2011, elle écrit une biographie intitulée « Fille des frontières » dans laquelle elle raconte ses expériences de vie et met en avant la diversité et la richesse de la cuisine marocaine.
Effectivement, Fatéma Hal est l’exemple de la femme qui n’abandonne jamais… et vous, qu’est-ce que son parcours vous inspire-t-il ? 🤔

Ce mois-ci, nous fêtons le 89ème anniversaire du plus célèbre jardin d’Oujda « Le parc Lalla Aïcha » ou « l’parc », comme aiment l’appeler les Oujdis. 🌳

Autrefois appelé parc René Maitre du nom de l’architecte français qui a commencé les travaux en 1932.
L’entrée du jardin est une construction qui symbolise la valeur fraternité illustrée par une étreinte entre deux girafes. Elle a été conçue par Louis Gomez, un architecte français d’origine espagnole.

Le jardin, qui s’étend sur une superficie de 20 hectares, abrite de nombreux arbres immenses, constitue un refuge d’oiseaux et dispose d’une grande piscine, de cours de tennis et de terrains de jeux équestres.

Et vous que saviez-vous de « l’parc » ? 🤔

Savez-vous que l’Oriental abrite plusieurs sites archéologiques préhistoriques remarquables ? 🤔

Sais-tu que la région de l’Oriental dispose de plusieurs sites archéologiques préhistoriques remarquables ?

La grotte du chameau à Zegzel qui contient les plus anciennes peintures rupestres en Afrique du nord et qui remontent à plus de 12000 ans.

La grotte « Afray Naâmar » dans la région de Nador et plus exactement dans la commune d’Afsso, dans laquelle on a découvert les plus anciennes traces de civilisation datant d’environ 175 mille ans comme des outils en forme de fers de lance et d’autres utilisés pour la pêche.

La grotte des pigeons à Tafoughalt dans laquelle on a découvert les plus anciennes traces d’ADN humain d’Afrique et des bijoux.

Dans la grotte de Ganfouda qui se situe à 30 km d’Oujda, on a trouvé des restes d’animaux qui sont considérés comme les premiers fossiles de ce genre au Maroc.

Connaissez-vous d’autres sites archéologiques préhistoriques à l’est du Maroc ?

Abdelatif Benazzi, né en 1968 à Oujda 💥🏉

Son aventure sportive a commencé avec l’un des plus grands clubs du championnat national de Rugby, « l’union sportive d’Oujda ».
Abdelatif est l’une des personnalités les plus influentes du rugby.
78 sélections à son actif et capitaine du Quinze de France, vainqueur du Grand Chelem 1997 dans le Tournoi des Cinq Nations, ce géant a disputé trois Coupes du monde en 1991, 1995 et 1999, et a participé aux exploits des Tricolores en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud.

Officier de la Légion d’honneur, membre du Haut Conseil à l’Intégration, il se bat aujourd’hui pour préparer, dans le cadre de son association Noor, l’avenir de milliers de jeunes défavorisés du continent africain.

Abdelatif a contribué fortement au rayonnement de sa ville natale, Oujda, en finançant plusieurs projets de la ville.
Il est également auteur d’un livre à succès : « Une vie à l’essai ». 📖

Cette année (2021) marque le 110e anniversaire de l’une des plus anciennes gares du Maroc ; la gare « Village Colouche » d’Oujda, construite en 1911.✨🚧

Durant cette époque, Oujda était au centre d’un trajet touristique important, grâce à sa situation géographique distinguée qui relie l’orient, l’ouest et le sud avec la Méditerranée.
Entre les années 1925 et 1931, la ligne de chemin de fer reliant Oujda à Bouarfa (307 km) était construite pour le transport des forces et des mines.

Aujourd’hui, cette ligne est desservie par l’Orient Désert Express et sa locomotive diesel D-370… Des films hollywoodiens et internationaux y ont été tournés, comme le « Spectre » de James Bond.

Et que savez-vous de l’histoire des chemins de fer de l’Oriental ? 🤔

Saïdia, la perle bleue du Maroc, 💙 l’avez-vous déjà visitée ? 🤔

Savez-vous que Saïdia s’appelait « Château d’Ajroud » auparavant ?

En 1881, le Sultan Mohammed Premier y a bâti une forteresse et deux mosquées.

La casbah (citadelle) de Saïdia ou d’Ajroud date de 1883.

La ville se situe à l’extrême nord-est du Maroc sur la Méditerranée. À 22 km de la ville de Berkane et à quelques mètres seulement de la frontière algérienne.

Surnommée « La perle bleue », elle se distingue par l’une des plus longues et plus belles plages du Maroc au sable fin doré et par son climat modéré tout au long de l’année.

Lieu de villégiature de tous les habitants de l’Oriental en quête de fraîcheur.

Dotée de plusieurs infrastructures touristiques : Marina, hôtels, restaurants, piscines, foires, Aqua parc, golf…

Elle est devenue ainsi l’un des plus grands pôles touristiques du Royaume.

En 2011, Saïdia est jumelée avez la ville française Aulnay-sous-Bois.

Et vous ? que savez-vous de Saïdia ?

Hajria AAMARA✨, comédienne de théâtre, née en 1966.
Icône du théâtre à Oujda, elle s’est forgée une riche carrière artistique et une longue expérience sur scène avec les grands noms du théâtre dans l’Oriental depuis 1983. 🎭
Hajria a obtenu de nombreuses distinctions, notamment celle de la meilleure comédienne au festival « Printemps de théâtre » d’Oujda, la même à Casablanca en 2004 ainsi qu’à la ville de Figuig.
En plus du théâtre, Hajria a joué des rôles dans des films comme « Ashura » de Jamal Tamimi en 2007, « Al-Sharkh » de Khaled Adaki en 2008, « ALMUDAWANA » de Hassan Benjelloun en 2010 et « Al Khawa » de Khalid Sly en 2011.
Hajria préside actuellement l’Association Comedrama pour le théâtre et la culture et est la directrice du Festival national de théâtre d’Oujda.
L’association Comedrama bénéficie du soutien de l’Institut français du Maroc pour encourager les productions théâtrales de la région de l’Oriental. 💙

 

« Karane » est l’un des repas les plus populaires et les moins chers d’Oujda.

Pour un dirham ou deux, vous pouvez prendre une délicieuse portion de Karane avec « Barida », une citronnade bien fraîche en accompagnement.

À base de pois-chiches en poudre, des œufs et de la chapelure, Karane fait partie de la cuisine traditionnelle d’Oujda.

Quant à l’origine de ce repas, les récits historiques diffèrent ; certains prétendent que son histoire remonte à la période de Ziri IBou Attia, fondateur de la ville d’Oujda, tandis que d’autres l’attribuent à la période des juifs qui habitaient la région.

Et vous ? que savez-vous de Karane et Barida ? 🤔

Connaissez-vous l’Institut français d’Oujda ?

L’Institut français d’Oujda (IFO)est situé en plein centre du quartier universitaire d’Al Qods.

Très proche des jeunes, il leur offre une vaste gamme de produits et services linguistiques ou culturels.

Avec une expertise reconnue mondialement en enseignement du français.

Une offre de cours pour tous les publics (enfants, ado, adultes, entreprises…).

L’IFO est l’unique centre officiel de certifications en langue française dans l’Oriental.

Des sessions de TCF et examens DELF DALF sont organisés toute l’anné.

Le service Campus France dans notre annexe (ancien consulat de France à Oujda).

La culture est un axe majeur pour l’IFO qui encourage et soutient la création artistique.

Chaque année, plus de 120 événements sont présentés au public.

Et très bientôt un studio de répétition professionnel pour les musiciens.

La plus grande médiathèque en ressources francophones en Oriental (plus de 18 600 ouvrages).

L’IFO propose « Culturethèque » la bibliothèque digitale de référence.

Une coopération éducative et linguistique dynamique (nombreux partenariats et conventions.

Une équipe de professionnels aguerris à votre service.

Mohammed Zairi née le 13/12/1951 en Algérie.

En 1962, sa famille s’installe au Maroc. Oujda deviendra sa ville adoptive.  Ces deux espaces forgeront sa personnalité dans l ‘exil et l’étrangeté. Mais grâce à sa rencontre de la langue française, ses déchirures seront résorbées et son unité retrouvée.

Zairi commence sa carrière professionnelle en tant que vulgarisateur agricole.  Ce qui lui permettra d’être, tout jeune, au contact de l’expérience des tranches d’âges adultes. En autodidacte, Zairi reprendra des études qu’il a été contraint d’abandonner pour obtenir, une licence en littérature, une agrégation et un doctorat sur la poésie de Joachim Dubellay. Entre temps, Zairi s’engage dans l’enseignement de la langue qu’il a toujours aimé : le Français.

Sa nouvelle fonction lui a permis d’être au contact du dynamisme d’un public de jeunes.

Depuis 1987, il est membre de l’AMEF pour être actuellement son secrétaire général. Cette association lui a permis de s’investir dans plusieurs actions éducatives en partenariat avec l’institut français d’Oujda.

Son engagement lui a valu une reconnaissance institutionnelle avec l‘attribution des Palmes Académiques par la République française.

Et vous ? connaissez-vous Mohammed Zairi ?

Ce mois-ci, marque le 106ème anniversaire du lycée Omar Ibn Abdelaziz, le plus ancien lycée au Maroc. ✨

Il a été fondé le 1er septembre 1915 à Oujda sous le nom de « Lycée des garçons » avant de changer son nom en « Lycée Omar Ibn Abdelaziz » à la rentrée scolaire de 1959/1960, en faisant référence au 8ème Kalif des Omayyades, connu par son appétit pour la science et la justice.

Plusieurs cadres marocains et français ont fait leurs études secondaires dans ce prestigieux lycée.

Cet ancien établissement qui a participé à la construction du nouveau Maroc démocratique et moderne a joué un rôle actif dans le développement du pays.

Et vous ? que savez-vous du Lycée Omar Ibn Abdelaziz ? 🤔

Bayane Belayachi, une Oujdie à l’honneur, notre ambassadrice du Gharnati

Bayan Belayachi est une artiste musicienne d’Oujda, et professeure d’éducation musicale résidant actuellement en France.

À l’âge de huit ans, ses parents décident de lui enseigner la musique. Elle rejoint la célèbre association La Moussilia où elle commence à jouer de la mandoline.

Elle se spécialise dans la musique arabo-andalouse et devient l’ambassadrice de cet art au Maroc et à l’international.

Bayane a son actif plusieurs œuvres musicales dont la récente « Lalla Oujda » qui connaît un grand succès.

Son parcours artistique est jalonné de prix distinctifs comme ceux du Festival de la Musique Andalouse de Fès et du Festival du Gharnati d’Oujda.

Elle a représenté le Maroc aux côtés de l’Association La Moussilia dans plusieurs manifestations artistiques internationales.

En 2019, Bayane participe à une résidence avec « Weeding Dub » de la ville de Lille et l’association Al Moussilia d’Oujda, pour la fusion du Gharnati avec le Reggae Dub, dans le cadre de la coopération Lille/Oujda. Ce travail a donné lieu à un grand concert au Théâtre Mohammed VI d’Oujda.

Bayan Belayachi aspire à donner plus de rayonnement à la musique Gharnati et à sa ville Oujda à travers la création d’œuvres d’art qui mettent en valeur la richesse musicale du Gharnati sous une forme moderne.

Et vous ? Que savez-vous de Bayane Belayachi ?

Nadia Meknouzi✨, une athlète internationale, née à Oujda en 1980.
Cette championne a commencé sa carrière sportive à l’âge de onze ans.

Elle a intégré l’école du Karaté Shotokan d’Oujda en 1991 où elle s’est frottée aux différents arts martiaux avant de se spécialiser aujourd’hui dans la catégorie boxe. 🥊

Nadia Maknouzi a représenté le Maroc dans de nombreux événements internationaux et a à son actif 40 médailles d’or.
Elle a été reçue par le roi Mohammed VI et honorée à de nombreuses occasions. 🎖

Elle vit actuellement aux États Unis où elle poursuit ses entrainements sous la supervision du coach international @Floyd Joy Mayweather. ❤️

Oujda détient des trésors architecturaux, dont certains d’entre eux sont classés patrimoine historique national. Citons le palais de justice « Seddad », la bibliothèque Chérif Idrissi, le cinéma Vox, la cathédrale « Saint-François-Xavier » ou bien comme le remarquable édifice bancaire situé au 28 de l’Avenue Mohammed V. Créé en 1926 par les architectes français Auguste Cadet et Edmond Brion. Le bâtiment Bank Al Maghrib charme toujours et encore les passants par son élégance remarquable depuis 95 ans ! ✨💙

Kamal Kamal, né en 1961 à Berkane.

L’une des figures cinématographiques marocaines les plus influentes au monde arabe. 🎬

Il a fait des études de littérature française à l’Université Mohammed 1er à Oujda, avant de rejoindre le CLCF « Conservatoire Libre du Cinéma Français ».

En plus de sa carrière cinématographique, Kamal a eu de nombreuses expériences dans l’organisation et le management de festivals de musique au Maroc. ✨

Son riche répertoire comprend des films de télévision (Sayed El-Ghaba 2005, Rakrakiya 2008, Al-Saliha 2010 …) et des films cinématographiques (Taif Nizar 2001, Symphonie marocaine 2006, puis le film The Hidden Sound …)
Ses œuvres ont remporté plusieurs prix nationaux et internationaux et ont été honorés dans de nombreux événements et festivals. 🌟🏅

L’aventure de Stud’IFO, du virtuel au réel ✨🥁
Le studio de répétition de l’Institut français d’Oujda « Labo des jeunes musiciens de l’Oriental » ouvre ses portes aux vocations musicales. 💙

Le 4 novembre dernier, la Directrice générale de l’Institut français du Maroc, Madame Clélia Chevrier Kolačko, a donné le LA en inaugurant le studio de répétition « Stud’IFO ».

Connaissez-vous l’origine de ce projet ?

En 2020, alors que la culture et l’art subissent de plein fouet les retombées de la pandémie, une idée est née, dans les coulisses de l’IF Oujda, celle d’offrir une scène virtuelle aux artistes.

La collaboration avec Max Team fut une évidence et un choix stratégique.

De par son expérience en audiovisuel, elle dispose d’un carnet d’adresse d’artistes très large et en osmose avec le projet.

C’est ainsi que naquit sur les réseaux sociaux « Stud’IFO, le labo des jeunes musiciens de l’Oriental ».

Un format numérique pour soutenir les artistes et valoriser les différents styles musicaux connus de l’Oriental.

#1 SNITRA d’Oujda, chantant « Jnane El Houcine », une création musicale exclusive.

#2 Reggada, un style populaire traditionnel très prisé dans l’Oriental.

#3 Le Gharnati, autre pilier du patrimoine musical de l’Oriental.

#4 Célébration de la francophonie avec le titre « Sous le ciel de Paris ».

#5 La musique spirituelle au mois du Ramadan.

#6 Le Raï, la musique des jeunes, de l’amour et de la joie.

#7 L’ultime édition a annoncé les couleurs de l’été.

Et aujourd’hui, Stud’IFO a quitté la toile pour se transformer en vrai studio de répétition, qui accueille les musiciens de l’Oriental en quête d’espace d’expression et de création.

Aujourd’hui, l’Institut français clôt le Festival des cultures numériques, Novembre numérique 2021 #NN21

Grâce au réseau de l’Institut Français, Cette célébration a été organisée dans près de 70 pays et 100 villes sur les 5 continents. 🌍

L’Institut français d’Oujda a participé à cet événement à travers plusieurs activités et ateliers pour petits et grands, afin d’encourager les cultures numériques et d’améliorer ses services dans ce sens.

Parmi ces activités : atelier de mixage audio « Mixture », Conférence « BD numérique », activités multi-digitales « Escape », exposition de réalité augmentée « Faune », résidence d’arts numériques 360° « #Alfaloop »…

A cette occasion, l’Institut Français vous offre ce tableau futuriste de « Bab Sidi Abdelwahab », réalisé par l’artiste Oujdi « @miloudiyouness ». 💙

Et vous ? que savez-vous du numérique ? 🤔

Fouad Laroui,✨ romancier, poète, chroniqueur et ingénieur et économiste de formation.

Né à Oujda en 1958, il a étudié au « Lycée français Lyautey » à Casablanca.

Puis à « l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées » en France et il en sort ingénieur.

Il obtient un doctorat en sciences économiques et s’installe à Amsterdam où il enseigne l’économétrie puis les sciences de l’environnement à l’université libre d’Amsterdam.

Parallèlement, il se consacre à l’écriture. ✒️
Il a publié plusieurs livres qui lui ont valu des prix littéraires français prestigieux, parmi lesquels :

« Prix Albert Camus » en 1996, pour son roman « Les dents du topographe ».
« Prix Goncourt » de la nouvelle en 2013, pour « L’étrange affaire du pantalon de Dassoukin ».
« Grand prix Jean-Giono » en 2014, pour « Les tribulations du dernier Sijilmassi ».

Il est actuellement professeur conférencier de littérature dans plusieurs universités. 🏫

Bibliothèque Charif Al Idrissi, patrimoine national et un des joyaux d’Oujda ✨

Saviez-vous que la remarquable bibliothèque Charif Al Idrissi fut Créée en 1956, elle faisait partie du réseau de bibliothèques publiques modernes du siècle dernier.
Elle se situe à la place « El Kasbah » dans une belle demeure marocaine qui appartenait au Pacha de la ville d’Oujda.
Elle est classée patrimoine national en 2018.
La bibliothèque Charif Al Idrissi dispose de 10292 ouvrages et 94 manuscrits.
Ses archives contiennent une trentaine de lithographies.
Elle tient son nom du géographe et historien « Al-Sharif Al-Idrisi », qui est né à Ceuta en l’an 1100.
Actuellement elle fait l’objet de travaux d’aménagement pour devenir une bibliothèque spécialisée dans le patrimoine la région de l’Oriental.

« Les cigognes reviendront-elles à Oujda » d’Abderrahmane Zenati, son premier ouvrage en français, est un roman autobiographique édité par « Dar Cortoba » en 1994.

Grâce à cette œuvre, le lecteur a découvert Abderrahmane Zenati l’écrivain autodidacte, jusque-là connu comme peintre.

Le livre a été choisi comme sujet des épreuves du baccalauréat français en 1998. Il décrit Oujda, son étrangeté, son charme, la beauté de ses femmes, l’encombrement de ses marchés et dénonce même son inertie.

Dans sa dure enfance dans les ruelles d’Oujda, rien ne prédestinait Zenati à une vocation d’artiste peintre et écrivain. Il a à son actif plus d’une quarantaine d’œuvre littéraires. 🖌📚

Il continue d’écrire et de peindre et expose ses tableaux chaque été dans la ville de Saïdia. 🎨

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