Idées

Demain dès aujourd'hui 2025

Au mois de mai, l’Institut français du Maroc relance Demain dès aujourd’hui, un rendez-vous culturel et participatif dédié à l’éco-citoyenneté et à la transition écologique. Tout au long du mois de mai, les Instituts français du Royaume proposeront spectacles, expositions, ateliers, projections et débats pour sensibiliser tous les publics à la préservation de l’environnement.

Cette année, le thème central de l’événement « Agir pour la terre : préserver nos sols pour un avenir durable » proposera aux participants de réfléchir ensemble sur les enjeux cruciaux liés à la protection des sols, véritable fondement de notre écosystème. Cette réflexion s’articulera autour de cinq axes majeurs : la désertification, l’agriculture et la restauration du sol en lien avec les cultures et savoir-faire ancestraux, la gestion de l’énergie et de l’eau, la sobriété et le zéro déchet, ainsi que l’urbanisme et la construction durables et pérennes.

L’Institut français du Maroc invite pour cette édition des experts de l’IRD – Institut de recherche et de développement, des personnalités telles que Gilles Bœuf, biologiste et ancien président du Museum d’Histoire Naturelle, Cécile Duflot ancienne ministre de l’environnement et présidente d’Oxfam France, Salima Naji architecte et anthropologue, et travaillera en étroite collaboration avec le collectif Colibris Maroc et l’AESVT (Association des Enseignants de Sciences de la Vie et de la Terre).

Le Festival International de Cinéma d’Animation de Meknès – FICAM se met également aux couleurs de Demain dès aujourd’hui et propose une programmation spéciale autour du Vivant, thème central de la saison culturelle 2024-2025 de l’Institut français du Maroc.

L’évènement Demain dès aujourd’hui a reçu le soutien de la Fondation BMCI et L’ECONOMISTE.

Le but de Demain dès aujourd’hui est de penser, construire et célébrer ensemble le monde de demain. En partageant une vision réfléchie, positive et concrète de la transition écologique, l’événement cherche à inscrire cette démarche dans l’esprit de chacun. Il met également en valeur les actions concrètes menées par des citoyens, des associations et des acteurs de la société civile au Maroc, contribuant ainsi à soutenir les porteurs d’initiatives locales et à encourager une participation active à la construction d’un avenir plus vert.

L’événement s’articulera autour de 5 axes

Désertification
Agriculture et restauration du sol / culture et savoir-faire ancestraux
Energie & eau
Sobriété, minimalisme et zéro déchets
Urbanisme et construction durable et pérenne

Forêts-Nelson
Concert électro végétal
À partir de 6 ans

Hélène Deulofeu et Lucie Malbosc créent un spectacle musical prenant racine dans les Forêts. Des chansons qui parlent du printemps, des scarabées, des liens entre les espèces et des arbres à secret, avec des refrains pop entêtants. Au son de la guitare et du violoncelle électriques, des synthétiseurs et des instrumentations électro, les textes ciselés sont autant une invitation poétique à s’émerveiller qu’une incitation à danser !

En tournée à Fès, Meknès, Casablanca du 28 au 31 mai

L’homme qui plantait des arbres
Théâtre – musique

Laurent Chouteau et Saad El Baraka et Mokhtar Hsina se sont associés pour nous faire découvrir la nouvelle éponyme de Jean Giono et créer un paysage sonore autant qu’un paysage naturel.

L’écrivain aimait à dire que Elzéard Bouffier, personnage principal du récit, était l’homme le plus extraordinaire qu’il ait rencontré. L’auteur raconte comment au milieu de sa vie, un berger s’est attaché à planter des arbres – chênes, hêtres et bouleaux – dans un paysage désertique de moyenne montagne. Chaque jour pendant plusieurs décennies glands et semences ont su, grâce à lui, trouver leur terre et fructifier. Il a ainsi créé ce qu’on peut nommer un paradis.

En tournée à El Jadida, Agadir, Casablanca, Rabat du 20 au 30 mai

Forêt primAIre – Cie Kérosène (VRROOM)
Installation numérique – Débat

« Forêt primAlre » est une œuvre d’art immersive hybride de 27 minutes, créée par Denis Semionov (Saint Denis) et Louis Cacciuttolo, qui explore l’équilibre entre technologie et écologie. Le projet propose une installation immersive avec projection sur écran. Cette œuvre crée à partir de l’IA invite le public à réfléchir sur la coexistence de la nature et de la technologie, offrant une expérience sensorielle unique et engageante.

Projection suivie d’un débat avec des acteurs locaux de l’AESVT.

En tournée à Marrakech, Casablanca du 10 au 17 mai

« WAHA » – Seif Kousmate

La série « WAHA واحة » (oasis en arabe) est une recherche de quatre ans menée dans le sud du Maroc pour comprendre la relation complexe entre les humains et leur environnement. Ici, l’oasis nous plonge dans un écosystème simplifié de ce qui se passe à plus grande échelle, nous rappelant que nous – humains – sommes capables de construire et de maintenir des écosystèmes entiers, mais aussi de les détruire en un clin d’œil. Dans cette démarche, comment transmettre par l’image la réalité de la dégradation des oasis, sans tomber dans une représentation edeniste et orientaliste de ces territoires.
Seif Kousmate – jeune photographe marocain originaire d’Essaouira.
Prix de la photographie 2022 – Musée du Quai Branly – Paris

En tournée à Essaouira, Agadir, Marrakech, Oujda, Casablanca de décembre 2024 à mai 2025

La désertification un défi pour la recherche – IRD
Exposition accompagnée des films « Planète sable ».

La désertification est autant un problème d’environnement que de développement durable. Elle constitue en effet un obstacle majeur à l’augmentation du niveau de vie dans les pays du Sud. Les scientifiques s’attachent à observer et comprendre la désertification. Associées à d’autres savoirs (agriculteurs, organisations de la société civile), leurs recherches conduisent à élaborer des solutions permettant de mettre un frein à la dégradation des terres et de réhabiliter les terres dégradées. En 23 panneaux et photos, cette exposition illustre le rôle essentiel de la recherche scientifique dans la lutte contre la désertification. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec le Comité scientifique français de la désertification.

En tournée à Oujda du 2 au 4 mai

Géoconscience – Maxime Blondeau
10 photographies satellites immersives

En combinant la géographie, les biosciences et la technologie, Maxime Blondeau a ressuscité une discipline ancienne qu’on appelait autrefois la cosmographie, la représentation du monde. Quand la beauté des lieux s’associe à la pédagogie du regard lucide et confiant de Maxime Blondeau, cela donne naisssance à cette exposition, Géoconscience. Derrière chaque tableau, les sujets sont variés : Climat, Eau, Biodiversité, Tourisme, Industrie, Agriculture…
Ce travail nous invite, face à l’intensité de la crise écologique, à développer un autre regard sur ce qui nous entoure et nous traverse. Les lieux sont tissés d’espace et de temps, à la confluence du géo, du bio et du techno. Pour réconcilier le ciel et la terre !

En tournée à Rabat, Casablanca du 1^er mai au 31 juin

La théorie du boxeur – Documentaire de N. Coste
Vagues de chaleur, sécheresses, gels tardifs ou ravageurs, le climat se dérègle et notre agriculture doit bifurquer… Oui, mais vers où ?
Nathanaël Coste enquête dans la vallée de la Drôme pour comprendre comment les agriculteurs s’adaptent, tout en questionnant la résilience alimentaire de nos territoires.

A découvrir à Oujda, Tanger Casablanca du 8 au 31 mai

Dans les bois – Documentaire de Mindaugas Survila
Dans les bois nous entraîne dans un lieu où les limites du temps ont disparu, dans une nature sauvage et d’une fragile beauté. Cette immersion totale dans ces forêts ancestrales est une expérience forte pour les spectateurs de tous âges. La caméra de Minaudas Survila a su capter et filmer les animaux de ces bois comme rarement. Porté par une bande son uniquement composée de bruits de la forêt presque palpables, ce documentaire est un témoignage atypique, poétique et fascinant quand l’on songe à la rapidité avec laquelle ces lieux encore vierges sont en train d’être effacés de la surface de la terre.

A découvrir à Oujda, Tanger, Fès / date à confirmer

One side of the road
One side of the road décrit le quotidien de quatre Dalits d’un petit village du Tamil Nadu dans leur quête de survie : surendettement, mauvaises conditions de travail dans les champs de canne à sucre et les briqueteries, violence domestique et sociale, discriminations, troubles politiques.

A découvrir à Tanger, Rabat / date à confirmer

Aussi, le Festival International de Cinéma d’Animation de Meknès – FICAM se met cette année à nouveau aux couleurs de Demain dès aujourd’hui et propose un programme spécial avec des films traitant de la question du Vivant.

Cécile Duflot – Directrice générale de l’ONG Oxfam France
Cécile Duflot a pris la direction générale de d’Oxfam France au mois de juin 2018. Oxfam France, organisation de solidarité international, mobilise le pouvoir citoyen contre les inégalités et la pauvreté depuis 30 ans, en agissant à la fois sur les causes profondes et les conséquences directes de celles-ci. Etudiante, Cécile Duflot a commencé à militer au Genepi, auprès des personnes incarcérées. De 2006 à 2012, elle est secrétaire nationale d’EELV puis devient ministre de l’Egalité des territoires et du logement de 2012 à 2014. Jusqu’en juin 2017, elle est députée de la 6ème circonscription de Paris, avant de quitter la vie politique.

En tournée à Rabat, Marrakech, Casablanca du 20 au 23 mai

Gilles Bœuf – Biologiste français, ex-Président du Museum d’Histoires naturelles
Il suit des études en sciences naturelles et effectue une thèse en physiologie environnementale à la station de biologie marine d’Arcachon. En 1979, il entre à l’ISTPM qui devient l’Ifremer. Il y reste vingt ans puis enseigne à l’université Pierre et Marie Curie au sein de l’unité « Biologie intégrative des organismes marins ».
Ses travaux d’études portent sur la physiologie environnementale et la biodiversité, il est un expert mondialement reconnu en océanologie, biodiversité et ressources vivantes marines. Il préside le Muséum d’Histoire naturelle de 2009 à 2015. En 2013, il est élu professeur invité au Collège de France sur la chaire « Développement durable, environnement et sociétés ». Gilles Bœuf est membre du Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire.

En tournée à Rabat, Marrakech, Casablanca du 13 au 17 mai

Salima Naji – architecte
Salima Naji, née à Rabat est une architecte et anthropologue marocaine, spécialiste et promotrice des réalisations en terre et autres matériaux marocains traditionnels.
En tant qu’architecte, elle utilise les matériaux premiers comme les briques de terre et les pierres, plutôt que le ciment, d’abord dans le cadre de restauration de greniers collectifs, puis d’autres types de bâtiments.
Elle restaure ainsi des villages fortifiés ou ksours, des mosquées, des greniers collectifs, des synagogues. Elle conçoit aussi de nouveaux bâtiments culturels qui utilisent les matériaux en pierre comme le centre culturel d’Aït Ouabelli dans la province de Tata et en terre comme le centre des archives de Tiznit, réalisé essentiellement en adobes, des briques d’argile. Elle privilégie une architecture avec les matériaux disponibles localement à l’exception des éléments en béton ou métalliques imposés par le code de l’urbanisme. En 2023, elle termine la restauration de la casbah d’Agadir.

En tournée à Casablanca le 14 mai / autres villes à confirmer

L’injustice climatique par Ghett’Up
GHETT’UP est une association qui travaille en faveur de la justice sociale pour les jeunes de quartiers populaires à travers : des programmes éducatifs et de leadership, un pôle recherche et plaidoyer pour une approche systémique, un média et des productions audiovisuelles, des formations à la diversité et à l’inclusion pour les décideurs
1 livre : Récits (et analyses) de plus de 1000 jeunes contre les injustices climatiques dans les quartiers populaires, les Outre-Mers et les Suds
3 ateliers (primaire, collège, lycée) : Débat mouvant ; Alimentation saine et inégalités socio-environnementales ; Fresque de l’injustice climatique.

En tournée à Marrakech, Fès, Casablanca

Fresques de l’eau et du climat – Yasmina Attia et Asmaâ Mikou
La Fresque du Climat permet à chacun·e de comprendre le fonctionnement, l’ampleur et la complexité des enjeux liés aux changements climatiques afin de se les approprier et d’agir !

En tournée à El Jadida, Oujda / du 2 au 15 mai