Spectacle vivant

Rêve sans frontières - Fatema Mernissi

Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits des Femmes

«Initié par Amal Ayouch et Sanae Assif, ce projet ambitionne, à travers la constitution d’une équipe de femmes artistes, de croiser différents regards sur l’œuvre de Fatéma Mernissi, l’une des plus grandes sociologues du monde arabe contemporain, née à Fès en 1940, auteure du magistral « Rêves de femmes, conte d’une enfance au Harem ».

Porter sa réflexion sur les écrits de Fatéma Mernissi, c’est porter un regard aigu, toujours d’actualité, sur la condition de la femme du monde arabe, mais c’est aussi poser sa réflexion sur toutes les femmes. Sur chacune d’elles, sur ce qui les lie, les unit, sur ce qui fait (peut-être) leurs différences. Ce projet est porté par l’envie forte de faire entendre cette parole simple – mais néanmoins scientifique, taillée au scalpel – et le désir vif de faire entendre le combat riant de toute une vie consacrée à la cause des femmes.

Il s’agira de donner très simplement la pensée de Fatéma Mernissi. Nous passerons par le contexte d’une conférence imaginaire qui nous ouvrira la possibilité de l’adresse directe et vivante au public. Mernissi était remarquable dans le direct, en interview et conférences, et c’est ce rapport au vivant de sa lutte que Amal Ayouch et Sanae Assif sauront, dans notre espace, par leur propre engagement, donner à voir.

Initiatrices du Projet : Amal Ayouch, Sanae Assif
Adaptation et mise en scène : Anne – Laure Liégeois
Distribution : Amal Ayouch , Sanae Assif
Dramaturgie : Anne-Laure Liégeois Asmaa Houri, Amal Ayouch
Assistant à la mise en scène : Housni Al Moukhlis
Création lumière : Guillaume Tesson
Création costumes : Maria Ouazzani Chahdi
Scénographie : Anne – Laure Liégeois
Régie vidéo et lumière : Amine Ait Hammou
Régie plateau : Mustafa Alaoui
Administration et communication : Sanae Assif, Amal Ayouch

Comédienne et conteuse, Amal Ayouch est l’une des figures majeures représentatives de la scène culturelle marocaine. Diplômée du conservatoire municipal de Casablanca, elle a découvert sa passion du jeu à la fin des années 1980 auprès de Jacques Bioules à Montpellier (France).

Au cinéma, elle joue dans des films à succès tels que Destin de femmes, Ali Zaoua, les Anges de Satan, Les jeux de l’amour, L’Orchestre de minuit,… où elle incarne des rôles représentants de multiples facettes du Maroc. Elle est aussi présente dans des productions internationales, dans La Française, Palestina… Son parcours théâtral dans Antigone, En attendant Godot de Samuel Beckett, Ophélie n’est pas morte de Nabyl Lahlou, ou encore l’adaptation du roman La Civilisation ma mère de Driss Chraibi, témoigne de son amour pour les mots et le texte. Elle est également membre fondateur de la Fondation des Arts Vivants, où elle milite pour la promotion du théâtre au Maroc et pour le rendre accessible à tous.

Sanae est lauréate du Conservatoire de musique et d’art dramatique de Casablanca. En 2010, elle est cofondatrice du collectif 19h Théâtre. En 2017, elle s’installe à Paris pour un Master en études théâtrales à Paris3- université Sorbonne Nouvelle.

Sanae joue en France et au Maroc, dans Peer Gyunt de Henrik Ibsen, Shakespeare In Heart de Lahcen Zinoun, Allah yeslah/ Que Dieu répare! de youssef Lahrichi, Roberto Zucco de Koltès, Convulsions de Hakim Bah. Elle a aussi été membre de la troupe du Théâtre de l’Opprimé et de la troupe d’improvisation théâtrale S’toon Zoo entre 2015 et 2017. Pour le moment, on la retrouve dans la pièce de théâtre-danse espagnole El jardin de las Hespérides de Alicia Soto,  » Il était une fois la jupe » de Amin Boudrika et War and Breakfast de Mark Ravenhill.

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