Au départ il y avait cet ami qui est parti en voyage. Un long voyage. Une quête solitaire dans le but d’éprouver, de s’éprouver. Eprouver ce monde et découvrir, se redécouvrir. Se couvrir aussi (cet ami est parti dans le froid, le grand froid !). Le parallèle avec l’enfance, une initiation, une quête. Se frotter à tout cela, mais aussi l’accueillir.
Pingouin, c’est l’histoire d’un voyage. C’est une initiation, le fait d’éprouver la douloureuse douceur de la solitude, le mordant du froid, la joie de la découverte et de l’exploration.
Un peu de poésie, et une pointe d’onirisme. C’est une quête, sur le dépassement de soi, sur l’exploration d’un monde glacé et la perte de repère.
Un pingouin qui parle, qui danse et joue, c’est un prétexte à d’autres situations « imaginaires ». C’est un champ d’expression plus vaste que la réalité. Mais jamais pour rien, toujours pour quelque chose.
Par le chorégraphe Virgile Dagneaux