Architecture

Architecture éthique et écologique avec Olivier Dain Belmont et Maria Laraki

Cycle de conversations organisées par l’Institut français de Casablanca et l’École d’Architecture et de Paysage de Casablanca

Ce cycle de conversations « Culture et Architecture » réunira différents experts du Nord et du Sud autour de questions liées à la conception architecturale et urbaine mis en regard avec les cultures locales et internationales. 

La rencontre intitulée « Architecture éthique et écologique » explorera les utopies urbaines lors d’une discussion entre Olivier Dain Belmont et Maria Laraki, animée par Sandrine Pastre. 

En partenariat avec l’Institut français, l’École d’Architecture et de Paysage de Casablanca et le groupe scolaire Massignon-Bouskoura. 

Architecte diplômé en 2008 de l’INSA de Strasbourg, Olivier Dain Belmont s’intéresse d’abord aux utopies urbaines, à l’architecture bioclimatique et à l’humanitaire. Cela l’a amené à s’intéresser à l’architecture éthique et écologique, à la frugalité et aux basses technologies, ainsi qu’à la question du vivre-ensemble dans un monde fini. En 2015, il est l’auteur d’un essai sur la Permacité aux éditions Cosmografia (paru ensuite aux éditions Mardaga). Convaincu de la vertu d’un imaginaire positif, il a décidé d’adapter son propos à la jeunesse. L’album documentaire « Permacité ! La ville de mes rêves » a été publié aux éditions Sarbacane en 2021. « La maison de Marius » et « Permavillage ! Le village de mes rêves » ont suivi ensuite. 

Soucieuse de l’environnement depuis son plus jeune âge, c’est à l’âge de 16 ans que Maria découvre le métier, lors d’un programme de reforestation à Moulay Yacoub. 

Depuis, elle a décidé de suivre un cursus lui permettant de devenir paysagiste. Ainsi Deug d’Histoire de l’Art et Archéologie, Master en Architecture de Paysages et Master Recherche en Environnement lui ont donné les bases du métier et celles pour appréhender son environnement sous différents angles.  

L’appartenance à l’association ASIDD (association pour l’Intégration et le développement durable) a permis de développer un regard social afin d’aborder les aménagements avec une vision plus humaine. Cette filiation a orienté son sujet de fin d’études, qui avait pour sujet l’analyse et la mise en valeur un territoire de montagne, pour une réappropriation par ces habitants, évitant ainsi l’exode rurale par un renouveau économique généré par de nouvelles activités locales Les sujets jusqu’ici choisis ont permis d’allier l’esthétisme et une réflexion écologique, avec une prédilection pour les problématiques liées à l’eau, au développement rurale et durable.  Le partenariat avec d’autres corps de métiers et avec le corps professoral a nourri d’autres approches du paysage. En effet, pour elle le futur de l’environnement réside dans les générations à venir, c’est pourquoi elle s’engage par différents moyens (enseignement, actions bénévoles, sensibilisation informelle au fil des rencontres, …) à transmettre et diffuser le moindre de ses modestes savoirs pour éveiller non seulement les consciences mais aussi les regards sur ce qui nous entoure, notre environnement. 

Un des combats qui lui tient à cœur, est d’œuvrer par le biais de sa Présidence à l’Association des Architecte-paysagistes du Maroc pour élaborer une loi qui donnerait un cadre au métier d’Architecte paysagiste, permettant ainsi sa reconnaissance à l’échelle nationale. 

Soucieuse du stress hydrique au Maroc, elle entame un projet de création et de commercialisation d’un système d’irrigation en terre cuite, écologique faisant des économies d’eau de 50 à 70%. 

Au sein de son Atelier créé en 2009 à Casablanca, Sandrine Pastre, architecte et urbaniste, met en œuvre son professionnalisme grâce à̀ des interventions à plusieurs échelles où elle apporte sa vision large de la valorisation, de la restructuration et de la réhabilitation. Son travail avec des professionnels de formations différentes (paysagistes, sociologues, économistes, etc.), mais aussi avec des maitres d’ouvrages variés (états, collectivités territoriales, institutionnels, privés) au Maroc et en France, lui a permis d’acquérir une vision globale et détaillée du projet architectural et urbain. Depuis 2015, elle fait partie du corps enseignant de l’École d’architecture et de paysage de Casablanca. 

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