Soucieuse de l’environnement depuis son plus jeune âge, c’est à l’âge de 16 ans que Maria découvre le métier, lors d’un programme de reforestation à Moulay Yacoub.
Depuis, elle a décidé de suivre un cursus lui permettant de devenir paysagiste. Ainsi Deug d’Histoire de l’Art et Archéologie, Master en Architecture de Paysages et Master Recherche en Environnement lui ont donné les bases du métier et celles pour appréhender son environnement sous différents angles.
L’appartenance à l’association ASIDD (association pour l’Intégration et le développement durable) a permis de développer un regard social afin d’aborder les aménagements avec une vision plus humaine. Cette filiation a orienté son sujet de fin d’études, qui avait pour sujet l’analyse et la mise en valeur un territoire de montagne, pour une réappropriation par ces habitants, évitant ainsi l’exode rurale par un renouveau économique généré par de nouvelles activités locales Les sujets jusqu’ici choisis ont permis d’allier l’esthétisme et une réflexion écologique, avec une prédilection pour les problématiques liées à l’eau, au développement rurale et durable. Le partenariat avec d’autres corps de métiers et avec le corps professoral a nourri d’autres approches du paysage. En effet, pour elle le futur de l’environnement réside dans les générations à venir, c’est pourquoi elle s’engage par différents moyens (enseignement, actions bénévoles, sensibilisation informelle au fil des rencontres, …) à transmettre et diffuser le moindre de ses modestes savoirs pour éveiller non seulement les consciences mais aussi les regards sur ce qui nous entoure, notre environnement.
Un des combats qui lui tient à cœur, est d’œuvrer par le biais de sa Présidence à l’Association des Architecte-paysagistes du Maroc pour élaborer une loi qui donnerait un cadre au métier d’Architecte paysagiste, permettant ainsi sa reconnaissance à l’échelle nationale.
Soucieuse du stress hydrique au Maroc, elle entame un projet de création et de commercialisation d’un système d’irrigation en terre cuite, écologique faisant des économies d’eau de 50 à 70%.