Gwenael Porte – Dépeuplements

Retenu dans le cadre de l’appel à projet « Résidence IFM 2021 », l’Institut français de Casablanca accueille l’artiste Gwenael Porte pour le projet « Dépeuplement ». 

Ce projet s’intéresse ainsi à la vision de Casablanca, longtemps envisagée par l’artiste comme un lieu relevant du mythologique : un espace purement imaginaire et à l’écart qu’elle peut créer avec le réel.  

Basé sur des éléments autobiographiques sur son propre rapport à la ville et au pays, le projet finit par se fictionnaliser. Le titre du projet « Dépeuplements » évoque à la fois un évidement (fictif) d’une ville en proie à un changement urbain conséquent et celui à l’œuvre dans les les images : les images se voilent, elles « bégayent », et deviennent insaisissables. Il ne reste plus que leur désir. Et par analogie, la ville, elle aussi, demeure inaccessible. 

« Je n’imaginais rien.
Je n’imaginais rien de la ville. Elle n’existait pas, elle n’était qu’un nom sur un papier. Casablanca. C’était le premier dépeuplement. »

Né en 1993, Gwenaël Porte a suivi des études cinématographiques à Montpellier et Paris, et participé à la création de la revue de cinéma La Septième Obsession en 2015. Il obtient le diplôme de l’école nationale supérieure de la photographie en 2019. Récemment, son travail a été sélectionné au FID Marseille, et exposé à Metz, Toulouse à la fondation espace écureuil et dans le programme associé des Rencontres d’Arles. 

Il vit et travaille entre Paris, Toulouse et Casablanca. 

  

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