• Identités amazighes marquées : le tatouage entre tradition et modernité – Nadia Kaaouas

Vendredi 17 janvier à 16h // Entrée Libre 

Le tatouage amazigh, véritable langage, porte les récits d’une culture riche. Marqueur d’identité, il reflète des croyances, des statuts sociaux et des rites de passage. Aujourd’hui, entre respect des traditions et renouveau artistique, il devient un pont entre l’héritage ancestral et les aspirations contemporaines. Cette pratique suscite un dialogue autour des racines et de l’évolution des identités amazighes. 

  • O’Story : Récits amazighs revisités – Collectif Alkhariqun

Samedi 18 janvier à 11h // Entrée Libre 

Le projet “BD O’Story”, présenté sous forme d’album et d’exposition de bande dessinée, revisite les récits mythologiques amazighs à travers le regard d’une nouvelle génération d’artistes émergents. Alliant fantaisie, diversité régionale et héritage culturel, ces artistes modernisent des récits oraux légendaires comme ceux de Seht Lil et Hammou Namir. Leur travail favorise le dialogue autour de la réinvention de la mémoire collective et crée un lien entre passé et présent, offrant un espace d’échange. 

  • La culture amazighe entre oralité et écrit : Cas des manuscrits du Souss « Arraten” – Hassan Fourrat

 Samedi 18 janvier à 16h // Entrée Libre 

La proposition selon laquelle la culture amazighe est une culture orale doit être fortement nuancée. Au-delà de l’écriture amazighe millénaire, le « Tifinagh », et des riches interactions des Amazighs avec les principales cultures du pourtour méditerranéen – de l’Égypte pharaonique à la culture hellénique, puis latino-romaine et arabo-islamique –, ainsi qu’avec les trois religions monothéistes, l’intervenant a choisi d’aborder cette thématique à travers un usage spécifique multiséculaire de l’écrit dans l’organisation sociale des collectivités amazighes. Cet usage met en lumière l’idiosyncrasie spécifique des Amazighs et leur génie propre pour établir des mécanismes politico-juridiques favorisant un vivre-ensemble axé sur le maintien de la paix sociale et la neutralisation maximale des tensions et des situations litigieuses.