Arts visuels

Exposition de : Amina Rezki

Originaire de Tanger, Amina Rezki vit aujourd’hui entre Bruxelles et sa ville natale, tissant un lien entre deux mondes, deux lumières. Son œuvre s’épanouit dans une recherche constante de sens, et l’exposition présente la diversité des médiums qu’elle explore, des huiles sur toile aux fusains sur papier.

Les fusains, délicats et profonds, révèlent une gravité subtile, tandis que les toiles, par des distorsions visuelles et des glissements temporels, déforment le réel pour laisser place à l’imaginaire. Chaque œuvre invite à un voyage entre l’invisible et le visible, à la frontière de l’étrangeté et du merveilleux.

Un souffle surréaliste habite ces créations, dialoguant avec un expressionnisme apaisé, comme un reflet mystérieux et lumineux de notre époque, à la fois troublante et pleine de poésie.

Vernissage en présence de l’artiste
Vendredi 23 mai à 19h30
Galerie Delacroix – Institut français

Exposition du 23 mai au 26 juin 2025

 

 

Née à Tanger, Amina Rezki vit et travaille à Bruxelles. Diplômée de l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, elle développe une pratique artistique mêlant peinture, dessin au fusain et installation, où se croisent mémoire autobiographique, symbolisme et imaginaire onirique. Marquée par l’expérience de l’exil, vécue dès l’enfance, son œuvre explore les thèmes du déracinement, de l’identité fragmentée et des tensions géopolitiques, tout en conservant une forte dimension narrative.

Ses compositions, souvent peuplées de figures masquées, d’animaux hybrides ou de personnages énigmatiques, empruntent autant à l’expressionnisme qu’au surréalisme. Elle cite volontiers Goya, Magritte ou Buñuel parmi ses références visuelles, tout en affirmant une démarche profondément personnelle, à la frontière entre le drame et l’absurde. À travers une iconographie riche et ambivalente, elle interroge la place de l’individu dans un monde en crise, laissant affleurer l’humour et l’incongruité comme formes de résistance poétique.

Amina Rezki a exposé en Belgique, au Maroc et en France, notamment à BOZAR (Bruxelles), au Cube – Independent Art Room (Rabat), à la Biennale des jeunes créateurs de l’Europe et de la Méditerranée, ainsi qu’au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Son retour à Tanger, à l’occasion d’une exposition à la Galerie Delacroix de l’Institut français, résonne comme une boucle intime et artistique, entre mémoire, imaginaire et réinvention de soi.

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