AGLIF N’TIZWA

Le projet de l’artiste intitulé “Aglif N’Tizwa” évoque la partie peinte au henné sur les tapis berbères et l’essaim d’abeilles.

Cette résidence explore les gestes des femmes dans la sphère domestique à travers le tissage berbère. Le tapis, objet quotidien et archive vivante, sert de point de départ pour interroger le rôle des femmes-ménagères-créatrices et la mémoire qu’elles transmettent par leurs gestes. Telles les abeilles qui vont et viennent entre la ruche et les fleurs, elles naviguent entre ces espaces où le tapis prend forme. Ce va-et-vient crée un lien vivant entre l’intime et le collectif, entre matière brute et mémoire tissée.

À Tanger, en collaboration avec les femmes et tisserands du foundouk Chejra, Marion Mounic s’immerge dans ces pratiques transmises afin d’en révéler la créativité. Son travail suit les échanges entre foyer, atelier et espaces collectifs.

L’artiste propose un déplacement du tapis traditionnel vers une installation artistique dont il en serait le centre, pour en révéler la trace d’une pratique à la fois ancestrale et contemporaine. La laine, le henné, le nila et l’indigo deviennent les matières sensibles d’un futur espace immersif.

Du 15 novembre – 15 décembre 2025
Institut français de Tanger