DES CITOYENNES À PART ENTIÈRE

D’où vient le pouvoir ? De la force, de la naissance, de l’élection, des compétences ? Pour les Grecs anciens, c’est un proche de Zeus, Κράτος (Krátos), fils de Titan, qui personnifiait le pouvoir mais aussi la force. Un archétype fondateur pour les sociétés patriarcales. Mais en miroir, la fille de Zeus, Athéna, déesse de la raison, de la sagesse est aussi une déesse guerrière. C’est elle qui symbolise la cité grecque démocratique. Manifestement l’anthropologie et le développement de sociétés ouvertes montrent que les femmes ont quelque légitimité à accéder au pouvoir. Dans la vie politique, dans l’appareil d’État, au Maroc notamment, elles obtiennent des postes de responsabilité. Quel est le bilan aujourd’hui ?

Avec Aicha Belarbi, Zakya Daoud, Latifa Jbabdi, Laila Hammouchi

Modération : Kenza Sefrioui

Samedi 9 mai    10h00    Palais des Institutions Italiennes

Les programmes de micro-crédit dans les pays en voie de développement passent à plus de 80% par les femmes. Au-delà de l’analyse du micro-crédit, c’est la meilleure démonstration du rôle des femmes « entrepreneures ». Dans les économies émergentes ou post-industrielles, le rôle des femmes est aussi essentiel. Leur part dans la population active est un critère de développement. Comment consolider et valoriser encore cette participation à la richesse de leurs pays ?

Avec Aicha Belarbi, Mounira Bouzid El Alami, Nadia Tazi

Modération : Younès Ajarrai

Samedi 9 mai    14h30    Palais des Institutions Italiennes

Pour les plus conservateurs parmi les partisans de l’ordre patriarcal, comme pour les féministes les plus radicales, il y aurait une totale antinomie entre le discours religieux et celui des femmes.
Le discours religieux serait seulement porté par les hommes et légitimerait un ordre social et politique hors du temps. Mais l’histoire de la spiritualité et des religions fait apparaître des figures de femmes mystiques ou théologiennes importantes, tout comme l’actualité nous montre des laïques engagées pour l’extension des droits des femmes qui assument la permanence de leurs convictions religieuses. L’église anglicane ordonne des femmes évêques et au Maroc des femmes prêchent.
La contradiction est-elle insurmontable entre les religions et l’émancipation des femmes ?

Avec Ali Benmakhlouf, Asma Lamrabet, Soumaya Naamane Guessous

Modération : Younès Ajarrai

Samedi 9 mai    18h30    Palais des Institutions Italiennes

En partenariat avec le CCME

Dimanche 10 mai    15h00    Palais des Institutions Italiennes