Spectacle vivant

Shaeirat – Mouna Ouafik et Soukaina Habiballah

Ensemble de performances poétiques bilingues conçues par le metteur en scène Henri-Jules Julien, Shaeirat est une ode à la vie portée par la poésie humaine et universelle de poètes femmes arabes. Elles racontent, le désir, les blessures de la guerre, la maternité, les désespoirs amoureux, les traumatismes post-coloniaux, les souvenirs d’enfance, le combat pour l’autonomie… Pour sa tournée au Maroc le projet Shaeirat regroupe les performances de Soukaina Habiballah et Mouna Ouafik. Les poétesses offrent deux spectacles bilingues, mixant musique, vidéo et théâtre. Voix intenses et singulières, présence scéniques bouleversantes qui portent des récits inattendus et la jubilation du verbe, ces femmes dynamitent les idées reçues !  

À Casablanca, découvrez :

 

Vendredi 1er décembre à 20h30 – Théâtre 121

(Séance scolaire à partir de 15 ans : vendredi 1er décembre à 14h30 – Tarif 50Mad/élève – Réservations scolaires : resascolaires.ifc@ifmaroc.com) 

De la femelle chimpanzée à Darwin est un stand-up poétique où Mouna Ouafik dévoile avec une tendresse crue la poétesse qu’elle est et qui n’a jamais rien concédé à la vie mondaine, elle qui a brûlé sa vie comme sa poésie. Une « autobiographie différente » selon elle, une poésie sans posture ni provocation mais sans compromis dans le suivi d’un idéal poétique très certainement brûlant.
Son solo est alternativement ébouriffant et poignant, drôle et inquiétant, direct et tendre. Son extraordinaire présence physique, son rire inextinguible, sa grande force et son évidente fragilité éclairent toutes les facettes d’une poésie vraiment inédite. 

Performance en arabe, surtitres en français 

Avec : Mouna Ouafik (langue arabe) 

Vidéo : Zouheir Atbane 

Dramaturgie : Henri jules Julien 

Samedi 2 décembre à 18h – Institut Cervantes | Performance bilingue arabe/espagnole proposée et organisée par l’Institut Cervantes. 

Dimanche 3 décembre à 15h – Villa des Arts | Performance bilingue arabe/français proposée et organisée par la Villa des Arts 

Soukaina Habiballah entrelace, dans Dodo ya Momo do, les voix d’une grand-mère et de sa petite fille qui se parlent à travers l’absence de la mère, et deux thématiques obsédantes : le trauma post-colonial de la grand-mère et la dépression post-partum de la petite-fille.
Sur scène, Soukaina entrecroise les versions arabe et française du cycle de poèmes : elle devient sa propre traductrice, comme si les deux voix alternaient dans son propre corps, sa propre psyché de poétesse. Comme si les deux femmes des poèmes vivaient en elle.
L’exceptionnelle douceur et la saisissante présence de la voix de Soukaina sont mises en valeur sur scène dans un filet de lumière.
La performance bénéficie d’un environnement sonore créé par Zouheir Atbane à partir de berceuses marocaines collectées auprès de très vieilles femmes dans tous les coins et toutes les langues du Maroc. 

Son : Zouheir Atbane à partir de berceuses marocaines dans les diverses langues du Maroc 

Mise en scène : Henri jules Julien 

Dimanche 3 décembre à 16h30 – Villa des Arts | Performance bilingue arabe/français avec la voix de Hind Jouda (arabe) et la traduction française performée par les poétesses Mouna Ouafik et Soukaina Habiballah 

Proposée et organisée par la Villa des Arts 

Écrits ces derniers moi à Gaza où elle est née et vit, les poèmes de Hind Jouda témoignent presque en direct de l’infernal déluge de feu sous lequel vit et meurt la population de Gaza depuis le 7 octobre. La constante douceur de la poétesse et de la femme offre un saisissant contraste avec la terreur permanente et l’affliction renouvelée des dernières semaines. Ne pouvant quitter Gaza, seule la voix de Hind Jouda sera présente sur scène dans des enregistrements de ses poèmes, relayés en français par les poétesses marocaines. 

Environnement sonore : Zouheir Atbane
Mise en scène : Henri jules Julien 

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