Dans le cadre de Demain Dès Aujourd’hui 2025. En partenariat avec l’EAC

À travers le parcours et les réalisations de l’architecte Salima Naji, nous explorerons les relations complexes entre l’architecture et le vivant. Trop souvent limitées à des logiques purement ostentatoires et décoratives, les interactions entre le vivant et l’architecture représentent pourtant l’une des perspectives les plus prometteuses pour relever le défi climatique. Il s’agira de mettre en lumière les nouvelles approches liant végétaux et urbanisme, tout en détaillant la place centrale des matériaux biosourcés dans l’architecture contemporaine. 

Salima Naji œuvre dans les domaines de la réhabilitation et de la construction neuve, en gardant toujours à l’esprit que le bâtiment constitue une expression culturelle au cœur de la société. Elle a débuté par des études d’art à Paris (DEA Arts, esthétique et technologies de l’image), tout en suivant un cursus en architecture à l’École d’architecture de Paris-La-Villette (DPLG 2002). Elle est également titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale obtenu à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris). 

Cette formation pluridisciplinaire, associant arts, architecture et anthropologie, définit l’approche unique de Salima Naji. Elle combine une maîtrise technique approfondie et une gestion raisonnée des matériaux avec une volonté affirmée de comprendre et d’impliquer les communautés locales. Depuis 2004, son cabinet a réalisé une trentaine de bâtiments bioclimatiques en terre et en pierre, adaptés aux conditions des régions arides et semi-arides du sud du Maroc. 

Salima Naji est également l’autrice de nombreux ouvrages consacrés à l’architecture et a reçu plusieurs distinctions prestigieuses, parmi lesquelles la Grande médaille d’or de l’Académie française d’architecture (2024) et le Global Award (2025). Ces récompenses témoignent de l’excellence et de l’impact de son travail, qui allie réflexion écologique, engagement social et innovations architecturales. 

En partenariat avec la Fondation BMCI et L’Economiste