Youness Atbane, tantôt performeur, tantôt manipulateur d’objets et d’images, tantôt narrateur, dans la logique d’une conférence dansé, Youness livre avec humour une belle réflexion sur le devenir de l’art contemporain. Il questionne le lien entre l’artiste et l’académicien, l’influence académique post colonial sur le monde de l’art, mais aussi le monde et son mal être.
Les événements imaginés pour cette performance se déroulent en 2048 à Venise lors de la 72e édition de sa célèbre Biennale. Il y a des pavillons, pour chaque pays. Dans ce scénario un pavillon regroupe tous les pays arabes réunissant les artistes les plus influents. Comme les climatologues l’avait prédit, la ville de Venise commence à couler. Les œuvres d’art commencent alors à flotter et les pavillons internationaux à sombrer. Le sauvetage des œuvres d’art devient plus important que de sauver les humains. C’est là que commence la critique et l’évaluation de l’hégémonie culturelle…